Comment est-ce que les personnes vivant avec une MPOC passent à travers la pandémie de COVID-19?

 

Comment est-ce que les personnes vivant avec une MPOC passent à travers la pandémie de COVID-19?

Alors que tout le monde traverse une période difficile et sans précédent, devant passer du monde réel à un monde virtuel, les personnes vivant avec une MPOC n’ont pas la même opportunité en ce qui concerne la poursuite de la gestion de leur MPOC, incluant l’activité physique qui est souvent faite en clinique et supervisée.

WillKin, un fournisseur de programmes d’exercices et d’éducation pour les personnes atteintes de maladies chroniques, a dû modifier ses efforts afin d’offrir ses programmes d’exercices à distance et de façon sécuritaire.

Les cliniques de réadaptation pulmonaires ont dû fermer de façon temporaire et les programmes en personne ont été suspendus en raison de la possibilité d’infection et du besoin de distanciation physique (1).Willkin a reconnu qu’il était nécessaire de comprendre l’impact du confinement sur les personnes vivant avec une MPOC et leur fournir rapidement un programme pouvant les aider. Des questions importantes ont été soulevées : comment pouvons-nous les aider? Comment se sentent-ils? Quels types de services cherchent-ils? Comment pouvons-nous les atteindre?

L’équipe Willkin a réuni un certain nombre d’intervenants de la communauté de la MPOC pour explorer rapidement toutes ces questions, travaillant en collaboration avec Bien vivre avec la MPOC (RESPIPLUS) et COPD Canada.


Quel était l’objectif de cette étude?

Cette étude visait à répondre à trois questions spécifiques.

  1. Quel a été l’impact causé par la pandémie sur les comportements entourant l’activité physique des Canadiens vivant avec une MPOC?
  2. Quelle acceptation les Canadiens vivant avec une MPOC ont-ils pour un programme de formation supervisé par un kinésiologue, donné à distance ou en personne (hors du contexte de la pandémie)?
  3. Comment les Canadiens atteints d’une MPOC utilisent-ils la technologie?

Programme de gestion de la MPOC

Les programmes de réadaptation pulmonaire (RP) étaient déjà difficiles d’accès pour les canadiens avant même que la pandémie de COVID-19 ne frappe. Avant la pandémie, « environ 0,4% de tous les Canadiens atteints de MPOC et 0,8% des Canadiens atteints de MPOC modérée à sévère avaient accès à un programme de RP » (2). Ces chiffres représentent également les nombreux Canadiens qui ne reçoivent pas de soins. Il peut s’agir de Canadiens vivant dans des régions rurales, loin des RP, ou simplement exclus. Les programmes de RP encouragent l’autogestion de la MPOC et sont liés à de nombreux avantages. La RP réduit la dyspnée, encourage l’état fonctionnel et réduit le besoin de soins cliniques après une exacerbation, en améliorant l’autogestion et en stabilisant ou en inversant la manifestation de la maladie (3).« Bien que les efforts de plaidoyer pour promouvoir le modèle réussi et traditionnel de réadaptation pulmonaire en centre doivent se poursuivre, étant donné les problèmes de disponibilité, d’accessibilité et d’adoption mentionnés précédemment, il est nécessaire de rechercher d’autres formes de prestation de programmes (4) ». Maintenant que la pandémie affecte l’accessibilité de la RP aux canadiens, comment est-ce que ces individus maintiennent leur autogestion de la MPOC?

WillKin a remarqué certaines difficultés concernant l’accessibilité à la RP et a développé MPOC ConnEx pour à la fois faciliter l’accessibilité à l’exercice normatif et combler l’écart entre les soins de RP et l’autogestion. Avec la transition actuelle vers une plateforme à distance surviennent de nombreux défis.Comment est-ce que ces individus utilisent la technologie? Est-ce que tout le monde est confortable avec l’utilisation d’outil de visioconférence tel que Zoom? Willkin a contacté les communautés de personnes atteintes de MPOC pour comprendre comment elles réagiraient à l’offre d’un programme d’exercice à distance. 

Quels sont les résultats de l’étude?

Cette étude a été envoyée par courriel à des membres atteints d’une MPOC des organisations COPD Canada et Respiplus, Bien vivre avec une MPOC. Un total de 248 répondants nous ont donné de nombreux résultats. Ci-bas se trouvent les premiers appreçus:

  1. Alors que la moitié des répondants vivant avec une MPOC qui ont été interrogés ont dit avoir diminué leur niveau d’activité physique en raison de la pandémie, il a été noté que ce groupe de personnes avait plus de mal à penser à leur santé de façon positive.
  2. De plus, nous avons noté que ceux qui étaient déjà peu actifs (moins d’une fois par semaine) ont perdu plus rapidement leurs habitudes d’activités, montrant une relation entre le niveau d’activité physique et la perception de leurs activités

Les résultats ont été plus révélateurs que prévu. Le niveau d’activité physique en général a baissé et plusieurs ont peur de quitter la maison. Leur façon de penser positivement a baissé. Ces Canadiens ont été (et sont) touchés par la pandémie et nous voulons trouver une façon de développer un système de soutien pour les rejoindre.

Le programme MPOC ConnEx a été adapté pour être donné à distance. Ce programme inclut des sujets éducatifs couvrant les techniques de respirations, la pensée positive, une alimentation saine, et plus encore. De plus, il comprend des exercices conçus spécialement pour le client afin d’encourager sa confiance en l’exercice et sa capacité, réduire la dyspnée et promouvoir une meilleure vie quotidienne. Les séances sont supervisées pas un kinésiologue accrédité d’expérience et suivi par des exercices à la maison personnalisées à intégré dans la routine quotidienne.

Si vous avez besoin d’aide pour poursuivre vos activités physiques, contactez un membre de notre équipe dès maintenant.

Pour de plus amples informations, téléchargez le graphique ci-dessous. 0022-WIL_Infographic_COPD-Covid19_01

 

 

Vous voulez en savoir plus sur nos programmes à distance ?

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REFERENCES:

1. https://www.thoracic.org/members/assemblies/assemblies/pr/quarterly-bite/case-studies-of-services-restarting-pulmonary-rehabilitation-programmes-following-the-covid-19.php

2. Camp, P. G., Hernandez, P., Bourbeau, J., Kirkham, A., Debigare, R., Stickland, M. K., Goodridge, D., Marciniuk, D. D., Road, J. D., Bhutani, M., & Dechman, G. (2015). Pulmonary rehabilitation in Canada: A report from the Canadian Thoracic Society COPD Clinical Assembly. Canadian respiratory journal, 22(3), 147–152. https://doi.org/10.1155/2015/369851

3. Spruit MA, Singh SJ, Garvey C, ZuWallack R, Nici L, Rochester C, Hill K, Holland AE, Lareau SC, Man WD, Pitta F, Sewell L, Raskin J, Bourbeau J, Crouch R, Franssen FM, Casaburi R, Vercoulen JH, Vogiatzis I, Gosselink R, Clini EM, Effing TW, Maltais F, van der Palen J, Troosters T, Janssen DJ, Collins E, Garcia-Aymerich J, Brooks D, Fahy BF, Puhan MA, Hoogendoorn M, Garrod R, Schols AM, Carlin B, Benzo R, Meek P, Morgan M, Rutten-van Mölken MP, Ries AL, Make B, Goldstein RS, Dowson CA, Brozek JL, Donner CF, Wouters EF, ATS/ERS Task Force on Pulmonary Rehabilitation. Am J Respir Crit Care Med. 2013 Oct 15; 188(8):e13-64.

4. Linda Nici, Sally J. Singh , Anne E. Holland, and Richard L. ZuWallack. « Opportunities and Challenges in Expanding Pulmonary Rehabilitation into the Home and Community. » American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, 200(7), pp. 822–827. 2019 May,3.

 

 

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